26.05.2014 - Aujourd'hui, Mouni Kabré, un burkinabé de 13 ans, va à l’école comme n’importe quel adolescent en Suisse. Pourtant, Mouni aurait pu avoir appris ni à lire ni à écrire et se retrouver à vendre des marchandises quelconques pour survivre.

Il explique: «J’ai redoublé la deuxième année et j’ai été exclu, car à l’école publique c’est interdit. Ensuite, je ne voulais pas aller à l’école coranique comme mon grand frère. Je ne suis donc pas allé à l’école pendant trois ans».

Aujourd’hui, Mouni rattrape son retard en fréquentant une école d'Enfants du Monde. Les écoles soutenues par Enfants du Monde offrent une éducation de base de qualité de quatre ans à des enfants qui l’ont quittée trop tôt. Aller en classe lui permet néanmoins de continuer à aider sa famille. «Pendant mes congés, je vais chercher l’eau et je fais paître nos animaux: des bœufs, chèvres, moutons et poules», dit-il.

Mouni conclut le sourire aux lèvres: «Je suis très content d’aller de nouveau en classe, et mon père a été d’accord que mon frère quitte l’école coranique et vienne dans la même école que moi».

Notre projet d'éducation au Burkina Faso