«Sans les filles, notre pays n’avancera pas»

12.01.2010 - Au Bangladesh, 45% des 160 millions d’habitants vivent au-dessous du seuil de pauvreté. Afin d’aider les jeunes qui sont restés en marge du système scolaire officiel et qui n’ont pas de travail, l’organisation locale Centre for Mass Education in Science leur propose une éducation de base, ainsi qu’un stage professionnel. Plus de 16’000 jeunes de 14 à 19 ans bénéficient de ce programme.

Dr. Muhammad Ibrahim, directeur exécutif de l’organisation Centre for Mass Education in Science, un des partenaires locaux d’Enfants du Monde au Bangladesh, répond à des questions:

Dr. Muhammad Ibrahim, vous faites un grand effort pour promouvoir les filles au Bangladesh. Pourquoi?
Une bonne éducation des filles est l’un des éléments les plus importants pour faire avancer notre pays. Car une jeune femme qui a suivi une formation et qui a un travail peut mieux s’occuper de sa famille. De plus, elle risque moins d’être victime à 12 ou 13 ans d’un mariage précoce arrangé.

Vous proposez des formations non stéréotypées aux filles…
Encore une fois: seul un pays qui promeut ses filles et femmes peut avancer. Dans le cas du Bangladesh, cela signifie que nous devons élargir les perspectives professionnelles des jeunes femmes et leur donner la possibilité d’accéder à des activités mieux rémunérées que dans le domaine traditionnel, soit le textile. Aujourd’hui, environ 20% des filles font un apprentissage dans des filières non stéréotypées, telles que l’informatique, l’électronique ou la santé.

Avec 150 francs, vous financez six mois de cours et de stage professionnel pour une jeune femme.
Avec 50 francs, vous financez la moitié d’un salaire mensuel d’un enseignant expérimenté.

 

Merci pour votre aide!